PERSONAE
une proposition à ne pas manquer ...
Première action de l'année, hors nos murs...
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Raymond Galle
Né à Arles et ayant vécu toute son enfance à Salin de Giraud dans une cité ouvrière coincée à l’embouchure du Rhône, Raymond Galle a un parcours de vie plutôt singulier. Après un doctorat en sociologie du travail, à la faculté d’Aix-en-Provence et plusieurs années d’exercice de son métier dans des postes à responsabilité, il décide, en 1986, de s’adonner à l’écriture et à la peinture : « jusque-là, j’avais l’impression de vivre à côté de ma vie. A partir de là, je suis vraiment devenu celui que je voulais être, j’existais vraiment … » dit-il, pour expliquer cette rupture. Il devient alors peintre et écrivain à part entière, s’installe à Vauvenargues, tout près d’Aix-en-Provence et se réalise enfin. Dans son œuvre, il croise son intérêt pour la nature et la représentation du paysage et sa passion pour la société contemporaine et l’économie. En 1999, il crée un lieu d’art contemporain (200RD10) géré par une association dont il est le président, liant étroitement espace de création et espace d’exposition.
Les œuvres exposées représentent des paysages de Provence, on reconnaît la garrigue, le chêne kermès, les pins, la flore qui entoure le lieu où Raymond Galle vit et travaille, à Vauvenargues, sur le versant nord de la montagne Sainte-Victoire. Une série intitulée Chemins, réalisée pendant le confinement, quand la liberté de circuler était strictement encadrée, limitée dans l’espace et dans le temps. Alors, le tableau sur le mur dessine une fenêtre ouverte sur la nature, il invite à suivre les drailles et les carraires, ces chemins qu’empruntent, mais fort rarement aujourd’hui, les troupeaux de moutons en transhumance de la Crau vers les Alpes, par l’ancienne voie aurélienne à quelques mètres à peine de sa maison. Le chemin, dont la position est centrale dans l’œuvre, énonce une injonction, « suis-moi ». Il dessine les lignes de fuite et donne l’impression d’une perspective qui s’enfonce dans la matière, situant le point de fuite très, très loin, sensation de respiration ample, de liberté.
La silhouette dans le paysage, je ne l’ai pas distinguée au premier abord. Ce personnage déplace la peinture de paysage en tant qu’espace naturel, intemporel, vers un paysage, cadre fictionnel. Cette toute petite chose dans le lointain, qui ne pourrait être qu’une ombre dans la verdure, renverse l’approche de l’œuvre, ce n’est plus (ou plus seulement) une représentation du paysage, c’est une scène animée, assez semblable à celle du film d’Antonioni, Blow-up qui change mon statut de spectateur passif, tranquillement installé dans la contemplation, en celui acteur jouant le rôle de témoin dans un script qui m’implique. Qui est cette apparition ? Est-ce Artémis ? Est-ce une jeune femme en fuite ? Quel danger la guette ? Que faire ? Je me trouve désemparée, tout cela me semble plus inconfortable que la bouffée de plénitude que la fenêtre ouverte apportait, mais l’imaginaire est davantage sollicité.
Toutefois, il faut nuancer mes propos et dire que c’est la première fois que Raymond Galle introduit une figure dans la représentation du paysage centrale dans son œuvre. Ainsi, en attestent les titres d’autres séries, Entre sel et terres, Rumeurs dans le sous-bois, Piquets, Stones, Arbres, Broussailles, Montagne, Sous-bois, Pierres. Une approche sélective et catégorisée s’aperçoit au fil des ans. Au quotidien, Raymond Galle arpente la nature, appareil photo en main il récolte les images qu’il traite ensuite dans son atelier, lisant les clichés, choisissant ce qui l’intéresse, il lave, gratte, organise un paysage par soustraction au réel foisonnant capturé par l’œil objectif. Il entreprend de réintroduire sa subjectivité en y mettant la main. Enfin, il projette l’image recréée, pour peindre l’apparition d’un paysage rêvé, avec la lumière et l’ombre, avec la matière picturale et les couleurs.
Florence Laude
Raymond Galle, Les Lamberts, 13126 Vauvenargues
04 42 24 98 63
https://raymondgalle.com
Jérémie Van Rompu
Né en 1973, Jérémie Van Rompu vient d’un milieu simple, ouvrier. D’abord formé en tant que peintre décorateur, spécialisé dans le lettrage et la publicité, il travaille ensuite pour le théâtre de Marseille. Puis, il décide d’entreprendre des études universitaires d’Arts Plastiques, pour aiguiser son regard et sa connaissance de l’histoire des arts. Mais, c’est dans la pratique de la peinture, au contact de la matière, qu’il se réalise, construisant des jeux d’allers-retours entre tradition et recherche contemporaine. Ses toiles exhibent les empreintes de l’homme dans l’environnement, alors, les animaux, les fleurs, les arbres deviennent une présence qui détonne, comme pour dire que c’est un défi de s’attaquer à ces thèmes, en peinture, aujourd’hui. Il vit actuellement dans l’Aude, à Sainte-Colombe-sur-l’Hers.
Les peintures accrochées dans cette exposition montrent des paysages dans lesquels l’exubérance de la végétation naturelle est confrontée à la civilisation contemporaine. La végétation s’épanouit d’un geste ample et nerveux que l’on peut qualifier d’expressionniste. La peinture dessine la forme dans la couleur même, et la peinture coule. La verticalité d’une paroi rocheuse, du végétal, les cimes et les feuilles charnues dressées, mouvement d’ascension, ne peut faire oublier que la roche ou la plante est solidement tenue au sol, enracinée, autre élan d’attraction soumis à la pesanteur.
Dans ces toiles, le geste du peintre, traduit cette activité pulsatile de la vie, dans un mouvement de flux et de reflux, de jaillissement et de coulure, entre figuration et abstraction, pour saisir l’essentiel d’un instant. La gestuelle très présente, exprime la sensibilité de l’artiste, on est dans un corps à corps avec la peinture qui devient plus émotionnelle et plus affective, touchant la sensibilité du spectateur directement.
Jérémie Van Rompu traite souvent le paysage à la limite de l’abstraction en introduisant des artéfacts dessinés de façon plus réaliste, une tente, une échelle, un bâtiment, un morceau de rubalise. La banalité et la trivialité du quotidien de nos vies humaines s’imposent comme des ruptures. Les verts, les bleus, les gris sont tranchés de rouge, de rose, d’orangé, de brun et pourtant l’ensemble de ces contrastes compose une harmonie colorée.
Florence Laude
Jérémie Van Rompu
20 Grande Rue
11230 Sainte-Colombe-sur-l’Hers
0677835334
https://www.instagram.com/jeremie_van_rompu/?hl=fr
C'était la première exposition de la saison:
ANIMAL !
Contes, récits, expressions disent l’omniprésence du monde animal dans nos vies.
Si l’enfant recherche souvent dans l’animal un complice, un compagnon de jeu ou de rêverie, un repère sécurisant, il l’identifie pourtant bien souvent à ses peurs.
L’exposition ANIMAL invite le jeune public à découvrir un bestiaire éclectique au travers d’œuvres originales. Réalisées par de nombreux et talentueux illustrateurs utilisant des techniques diverses, elles offrent l’occasion de découvrir une partie du très beau fonds de l’artothèque départementale du service culturel du conseil départemental qui met à notre disposition cette sélection.
Un temps fort « hors saison » prioritairement destiné aux scolaires mais qui saura aussi séduire les adultes !
C'était la première exposition de la saison:
ANIMAL !
Contes, récits, expressions disent l’omniprésence du monde animal dans nos vies.
Si l’enfant recherche souvent dans l’animal un complice, un compagnon de jeu ou de rêverie, un repère sécurisant, il l’identifie pourtant bien souvent à ses peurs.
L’exposition ANIMAL invite le jeune public à découvrir un bestiaire éclectique au travers d’œuvres originales. Réalisées par de nombreux et talentueux illustrateurs utilisant des techniques diverses, elles offrent l’occasion de découvrir une partie du très beau fonds de l’artothèque départementale du service culturel du conseil départemental qui met à notre disposition cette sélection.
Un temps fort « hors saison » prioritairement destiné aux scolaires mais qui saura aussi séduire les adultes !
Un planning a été établi avec l'équipe enseignante de l'École Denis Forestier. Les jeudi 7, vendredi 8, mardi 12 avril tous les enfants, de la moyenne section de maternelle au CM2, seront accueillis et accompagnés dans l'exposition.
cette année
quatre expositions à la galerie, un évènement en plein air...
on travaille sur la communication...informations à suivre !!!
Un récapitulatif des expositions de l'année 2021 en remontant le temps de la dernière à la première...
https://www.facebook.com/pages/category/Art/Tousartzimut-maurs-111639163649010/
<https://www.instagram.com/p/CQygY-LhDr6/?utm_medium=copy_link>
La première expositiion était réservée à des artistes amateurs, peintres, sculpteurs, photographes. Dans des registres et des styles différents, il vont proposer au public des oeuvres de qualité. Ils on en commun de vivre et de créer sur le territoire de la Chataigneraie ou d'y avoir des liens forts.
Ça a été pour nous l'occasion d'accueillir, avec un grand plaisir, les oeuvres de Paul Mialhe. Depuis quatre ans, il a mis à disposition de notre association et gracieusement, le local au 14 tour de ville, où nous avons lancé notre galerie.
L’ouverture au public, comme l’année passée, c'était jeudi/vendredi / samedi
de 10h-12h30 et de 16h-19h et le dimanche de 10 h à 13 h.
Et puis...
- A partir du 8 Juillet...
Atelier...
Comme des plasticien(ne)s seront présent(e)s pour quelques jours au début et en fin d'exposition, on a envie de tenter de proposer un atelier ouvert à tous les publics. Autour de Delphine Poitevin ce sera l8 Juilletde 15 h à 17 h. Inscription sur [email protected] ou à la Galerie...
L'atelier aura lieu dés 3 inscriptions.
Pour mémoire...c'étaient les deux dernières expositions de 2020
06 70 60 75 12
https://www.tousartzimut-maurs.org/
https://www.facebook.com/pages/category/Art/Tousartzimut-maurs-111639163649010/
<https://www.instagram.com/p/CQygY-LhDr6/?utm_medium=copy_link>
La Galerie : L’Epicerie, 14 Tour de Ville 15600 Maurs